Salle de sport classique, motivation et Crossfit

En Voyage à Londres pour le taff, il y a quelques jours, un collègue m’a fait part qu’il venait de s’inscrire à une nouvelle “gym” comme on dit outre manche. “Cela fait partie de mes résolutions de la rentrée 2017”, me confiait-il. Au 2 Novembre, il n’y est allé qu’une fois, ce qui revient à 70 pounds la séance…
Et puis il y a cet autre collège (décidément) qui me dit sensiblement la même chose, et que c’est enfer pour se motiver. Elle, elle paye moins cher que çà, J’ai pris un abonnement NeoNess de 3 mois, çà me coute moins de 30 euros par mois. Pris en septembre, j’y suis allé que 3 fois.

Comment donc retrouver ou trouver sa motivation ?

La faute à l’abonnement ?
Premièrement la grande erreur que font la grande majorité des gens, est de s’imposer cette séance de sport comme une obligation pour se faire pardonner de leurs excès en tout genre : Malbouffe, Clopes, Picole, et ce 3ème croissant pris  dans la même journée à la cafétéria : “Il les jette sinon, tu comprends …”
Cette recherche compensatoire ou cette tentative de parvenir à un équilibre n’est pas la bonne direction. Elle est en plus amplifiée par le fait que d’être abonner à quelque chose  nous enferme d’autant plus dans cette dualité qui s’impose malgré nous : J’ai payé donc je dois y aller.
Ca marche en général les premières semaines, mais cela s’épuise sur le temps. Le business model des salles de sport prend d’ailleurs ce phénomène en compte. L’idée étant de faire des offres promotionnelles suivant la saisonnalité avec engagement de 3, 6, 12 mois sans vraiment chercher à ce que les nouveaux adhérents soient fidèles. Cela permet donc de se garantir des entrées d’argent tout en continuant à recruter de nouveaux athlètes. Combien de personnes dans votre entourage se sont inscrits à une salle sans y avoir jamais mis les pieds ou presque ? Je vous laisse faire le calcul.
Toute activité physique, (qui plus est dans une salle avec 50 vélos de spinning,15 tapis de course, entremêlé  de bancs à biceps curl! ) devrait faire partie d’un mode de vie, d’un lifestyle comme disent les anglo-saxons. Autrement dit, ce n’est pas parce que j’ai fais 3 fois du sport la semaine dernière que je peux me goinfrer sans remords en me bourrant de sucreries le reste de la semaine.

La deuxième question qu’on peut se poser est la suivante : Suis je assez fort dans ma tête pour maintenir mon objectif ?

Mais de quels objectifs parlons nous ?
Se bouger les fesses 3 fois par semaine n’est pas un objectif en soit. Une perte de poids (quand bien même c’est la nourriture qui jouera à 70%…) une compétition, un premier 10Km, une première course d’obstacles, tenir 1 Heure de footing avec sa meilleure copine sont de véritables objectifs qui vous aideront à trouver de la motiv’. A chacun de trouver le sien.

Comment atteindre son objectif ? Visez l’atteignable avec une bonne dose de challenge.

Aujourd’hui, avec 3 clics on peut s’inscrire à n’importe quelle course. C’est sans doute la chose la plus dure à faire : d’appuyer sur Valider votre inscription. Cela permettra de se projeter et d’avoir en tête un but à atteindre, surtout pour les plus débutants d’entre nous.
 Lors de votre prochain apéro entre potes, dégotez votre dernier iPhone, bobo que vous êtes et passez à l’action. Ca marche !
N’oubliez pas également que l’union fait la force 😃 S’inscrire avec son meilleur pote ou son collègue préféré facilitera la régularité. Quand on fait la démarche d’y aller à plusieurs, il ya derrière une idée d’engagement. On est donc moins dans une relation à l’argent mais plus dans une démarche de fidélité envers l’autre.
C’est d’ailleurs l’un des points forts des sport d’équipe, sujet que nous traitons pas ici.
Quid du plan d’entraînement ?
Après il faut se donner les moyens de réussir, sans forcément parler de performance.

L’importance du coaching :

Oui mais j’ai pas besoin de coach moi, je sais déjà courir et pédaler…
La course à pied, contrairement à ce que l’on croit, est un sport technique qui nécessite un excellent maintien de la ceinture abdominale tout en ayant une foulée économe et fluide que peut de personnes ont naturellement. Pareil pour le vélo : pédalage rond, bonne cadence, souplesse du dos … sont des éléments à prendre en compte.

La limite des salles de fitness : 0 accompagnement

S’il y a une chose que l’on peut vraiment reprocher à là  majorité des salles de fitness, c’est le manque d’accompagnement. Pour les avoir fréquentés quand j’étais étudiant, combien de fois j’arrivais sans vraiment trop savoir quoi faire. Un peu de cardio, un peu d’abdos, et on finira par du développé couché…
On se retrouve à faire des demis mouvements, non fonctionnels, concentriques et lassants dont on devient des spécialistes et qui servent à pas grand chose à part satisfaire notre ego qui bouillonne devant cette plastique aussi inutile soit elle.
Tout çà corrigé par des coach auto-proclamés dont la taille des biceps font 4 fois leurs mollets.
Au final : les résultats ne sont pas là. On n’avance pas, on ne progresse pas.
C’est donc un élément majeur à prendre en compte : Ma salle de sport propose-t-elle du coaching ? Si oui est ce payant et combien ? Les coachs sont-ils qualifiés ?

Toutes ces limites évoquées ci dessus ne sont pas présentes au Crossfit.

En voici quelques promesses  :
La routine est inexistante.
1 jour = 1 exercice. 365 jours = 365 séances différentes.
Le self coaching n’existe pas : Tous les cours sont encadrés quel que soit l’endroit ou l’on pratique.
La stagnation est impossible, vous trouverez toujours un mouvement à améliorer.
L’esprit de communauté est réellement présent ; le 1er aide le dernier.
Le crossfit est une méthode globale et holistique : régime paléo, jours de récupération, et activité physique 3 à 5 fois par semaine.
Si vous souhaitez savoir comment le crossfit m’a permis de préparer un triathlon longue distance : cliquez ici. 
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